L'histoire d'une petite fille, Bouchka, dont le père est encore une fois absent.
Très en colère, sa tempête intérieure éclate. Comment cheminer jusqu'à l'apaisement? Dans ce théâtre très visuel, à l'esthétique soignée dont la singularité fait l'univers de la Cie / CRÉATURE, marionnettes, masques,décors et lumières accompagnent l'humeur de Bouchka, de la nuit noire au lever du jour. |
Création 2016
Tout public à partir de 4 ans Durée : 35 min. Adaptation / Mise en scène / Scénographie : Lou Broquin Assistante : Odile Brisset Avec : Ysé Broquin et Nora Jonquet Masques / Marionnettes : Odile Brisset, Lou Broquin et Michel Broquin Création lumière / Régie : Guillaume Herrmann Musique originale : Christophe Ruetsch Décors : Pierre-Adrien Lecerf et Michel Broquin Photos : Marc Mesplié Image / Montage : Jonathan Vuille, Céline Lemaire Librement adapté de "La lumière de Bouchka" de Rachel Hausfater. Production : Cie / CRÉATURE - Lou BROQUIN Avec le soutien de : la DRAC Occitanie, la Région Occitanie / Pyrénées - Méditerranée, Mairie de Toulouse, Odyssud / Blagnac, Scène des Trois Ponts / Castelnaudary, Centre Culturel des Mazades / Toulouse, Marionnettissimo
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Après la lecture du livre « La lumière de Bouchka », mon envie de l’adapter pour le plateau est devenue évidente. Les mots et les images ont résonné loin en moi, ils ont caressé la joue de la petite fille que j’ai été. J’ai pensé que j’aurais aimé que l’on me raconte cette histoire.
Alors aujourd’hui je décide de la raconter, avec des sensations, des images, des corps et des mots. Pour traverser avec le public le cheminement de Bouchka, de sa colère à son calme, de la tempête au retour de la lumière. Partager cette sensation, si humaine, qui fait que lorsque la tristesse nous enserre l’on pense que tout est fini… Et pourtant le possible ressurgit. Construire le récit avec délicatesse et poésie. Pour dire à chacun.e qu’après le brouillard et la nuit, le soleil revient toujours. Lou Broquin |
Mon envie est de donner à cette histoire un ancrage profond, intime, organique, c’est pourquoi j’ai choisi une jeune danseuse pour interpréter Bouchka - pour inscrire la présence de la petite fille dans un corps habité par l’émotion. Et pour accompagner le cheminement de cette enfant, une comédienne marionnettiste avec qui je travaille souvent, qui interprète la maman et anime toutes les visions de Bouchka.
Les voix, les corps, les masques et les objets animés au service des émotions et des sensations que traversent la petite fille. Des images qui se transforment, se modulent du sombre au joyeux. Des corps impliqués presque chorégraphiés. Bouchka va transformer le monde qui l’entoure pour qu’il soit en accord avec ce qu’elle ressent. Que le dehors soit à l’image du dedans. Bouchka joyeuse, piteuse, rieuse, pleureuse, perdue, déterminée, aura cette grande force qu’ont les enfants, de passer d’un état à l’autre en un claquement de doigts. Créer un espace qui palpite au rythme des sensations de l’enfant, où la lumière sera un membre à part entière de l’histoire et la musique sera en résonance avec le récit. Pas de psychodrame ni de pathos, simplement une proposition métaphorique sur la colère et ses ornières et sur la puissance de chacun.e à retrouver la lumière. Lou Broquin |